Lorsqu’un débiteur ne paie pas les sommes dues, le recouvrement devient une étape essentielle pour le créancier.
Qu’il s’agisse de factures impayées, de loyers, ou d’une dette commerciale, l’intervention d’un huissier de justice (désormais appelé commissaire de justice) s’avère souvent indispensable pour obtenir le paiement dans le respect du droit et des procédures judiciaires.
Mais quel est exactement le rôle de l’huissier dans le recouvrement des créances ?
Quelles sont les étapes de la procédure, et quelles différences existe-t-il entre un recouvrement amiable et une exécution forcée ?
L’huissier de justice agit comme un intermédiaire légal entre le créancier et le débiteur.
Son objectif est de recouvrer les sommes impayées tout en respectant le cadre fixé par la justice.
Grâce à sa double compétence en matière amiable et judiciaire, il intervient à toutes les étapes du processus.
Concrètement, le commissaire de justice peut :
Engager une procédure amiable de relance.
Rédiger et signifier des actes judiciaires (injonction de payer, assignation).
Mettre à exécution les décisions de justice obtenues.
Procéder à des saisies sur les biens ou revenus du débiteur.
Son statut d’officier public lui confère un pouvoir d’action unique dans le recouvrement des créances impayées.
Avant toute action en justice, le recouvrement amiable est privilégié.
L’huissier contacte le débiteur afin de trouver une solution négociée, sans passer par le tribunal.
Cette phase repose sur la communication et la médiation :
Envoi d’une mise en demeure.
Proposition d’un échelonnement du paiement.
Rappel du montant dû et des conséquences d’un non-remboursement.
L’objectif est de rétablir le dialogue et d’obtenir le règlement volontaire de la dette.
Si l’accord est respecté, la procédure judiciaire peut être évitée, ce qui préserve la relation entre les deux parties.
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Lorsque le débiteur refuse de payer malgré les relances, le commissaire de justice engage la voie judiciaire.
Cette étape nécessite la délivrance d’un titre exécutoire, obtenu auprès du juge ou du tribunal compétent.
Les principales options sont :
L’injonction de payer, rapide et adaptée aux petites créances.
L’assignation en paiement, qui aboutit à un jugement.
La procédure simplifiée de recouvrement, utilisable pour les factures impayées.
Une fois le titre exécutoire obtenu, le commissaire de justice peut mettre en œuvre les mesures d’exécution forcée prévues par le Code des procédures civiles d’exécution.
Le recouvrement judiciaire permet au commissaire de justice d’appliquer plusieurs types de saisies, selon la situation du débiteur :
Saisie sur compte bancaire : blocage des sommes présentes sur le compte.
Saisie sur salaire : prélèvement direct d’une partie du revenu.
Saisie-vente : immobilisation et vente des biens meubles.
Saisie immobilière : vente d’un bien appartenant au débiteur.
Chaque saisie obéit à des règles strictes, et le commissaire doit respecter les délais et formules légales pour garantir la validité de l’acte.
Ces mesures ne peuvent être engagées qu’après obtention d’un titre exécutoire, garantissant la légitimité de l’intervention.
Le titre exécutoire est un document délivré par la justice qui permet à l’huissier de procéder au recouvrement forcé.
Il peut s’agir :
D’un jugement rendu par un tribunal.
D’un acte notarié.
D’un procès-verbal d’accord homologué.
Sans titre exécutoire, aucune saisie ne peut être pratiquée.
Il s’agit de la base légale autorisant l’exécution forcée d’une créance.
L’huissier agit donc toujours dans le cadre de la loi, en s’appuyant sur des décisions judiciaires formellement établies.
Même en cas de procédure de recouvrement, le débiteur bénéficie de droits protégés par la loi.
L’huissier ne peut agir qu’après notification officielle, et certaines saisies sont interdites (objets personnels, outils de travail, prestations sociales, etc.).
Le commissaire de justice a pour mission d’assurer un équilibre entre les droits du créancier et la protection du débiteur.
Il agit sous le contrôle du juge de l’exécution, garant de la régularité des mesures prises.
En cas de difficulté, le débiteur peut :
Négocier un échéancier de paiement.
Contester le titre exécutoire.
Saisir la juridiction compétente en cas d’erreur ou d’abus.
Pour les entreprises, le recouvrement est un enjeu majeur de gestion financière.
Les commissaires de justice accompagnent les sociétés dans la prévention et la résolution des impayés.
Leur intervention permet de :
Relancer efficacement les clients débiteurs.
Récupérer rapidement les sommes dues.
Éviter les pertes financières liées aux factures impayées.
Les procédures de recouvrement commercial peuvent être menées à l’amiable ou par voie judiciaire selon le contexte.
Dans tous les cas, l’expertise du commissaire de justice garantit la sécurité juridique de la démarche.
Le choix entre un recouvrement amiable et un recouvrement judiciaire dépend de la situation du débiteur et du montant de la dette.
Le recouvrement amiable est rapide, moins coûteux et souvent plus efficace lorsque le dialogue reste possible.
Le recouvrement judiciaire, en revanche, s’impose lorsque le débiteur refuse tout règlement malgré les relances.
Souvent, les commissaires de justice combinent les deux approches :
Tentative de négociation amiable.
Si échec, lancement de la procédure judiciaire pour obtenir un titre exécutoire.
Cette méthode progressive permet d’optimiser les chances de récupération tout en limitant les coûts pour le créancier.
Les honoraires d’un commissaire de justice sont strictement encadrés par décret.
Le coût dépend :
Du type de procédure engagée (amiable ou judiciaire).
Du montant de la créance.
Des frais annexes (signification, déplacement, copie, etc.).
En règle générale, les frais sont supportés par le débiteur lorsque la décision judiciaire le condamne au remboursement des sommes dues.
Cela permet au créancier de limiter ses dépenses tout en garantissant le recouvrement légal de la dette.
Le commissaire de justice peut également établir des constats pour prouver l’existence d’une créance ou d’un impayé.
Ces documents ont une valeur probante incontestable devant les tribunaux.
Exemples d’utilisation :
Constat d’une livraison non conforme.
Constat d’un travail non exécuté.
Vérification d’un bail commercial ou d’un contrat de prestation.
Ces preuves légales renforcent la position du créancier et facilitent la réussite de la procédure de recouvrement.
Le groupement Execo, présent dans les Pyrénées-Atlantiques, le Pays Basque et les Landes, accompagne particuliers et professionnels dans toutes les étapes du recouvrement.
Grâce à son équipe de commissaires de justice expérimentés, l’étude intervient aussi bien dans les procédures amiables que judiciaires.
Les domaines d’intervention incluent :
Le recouvrement de dettes commerciales ou civiles.
La signification d’actes judiciaires.
La mise en œuvre de mesures d’exécution forcée.
La rédaction de constats à valeur juridique.
Avec Execo, chaque dossier est traité avec rigueur et réactivité, dans le respect du droit et de la justice.
Le cabinet met un point d’honneur à favoriser les solutions négociées avant d’envisager toute action judiciaire.
L’huissier pour recouvrement reste un maillon essentiel de la chaîne judiciaire.
Grâce à son statut d’officier public, il assure le recouvrement des créances dans un cadre légal, tout en préservant les droits du débiteur.
Qu’il s’agisse d’une procédure amiable ou d’une exécution forcée, son intervention garantit la sécurité juridique et l’efficacité du paiement.
Les commissaires de justice comme ceux d’Execo jouent ainsi un rôle central dans le maintien de la confiance économique et du respect des décisions judiciaires.